Call for paper – Third Issue

www.newculturalfrontiers.org

Submission paper deadline: 31st January 2012

Please send your proposal to issue editors:

Daniele di Nunzio – d.dinunzio@ires.it

Emanuele Toscano – emanuele.toscano@uniroma1.it

Challenges for Democracy and Universal Rights in the Global Market Era

In the past decades, deep economic and social transformations had a major impact on work, redefining its role at individual and collective level. There have been major changes that produced opportunities for workers but, at the same time, new challenges to the affirmation of their dignity and rights.

Work has no longer the same central dimension in the society as it used to have in the industrial era – not much because of its lesser importance in the construction of individuals’ identities – but, as expression of subjectivity, is now articulated by individuals in every dimension of their existence. Even if it’s no longer the primary vector of collective identities, work can certainly not be conceived as secondary for the life of the individual. Work maintains a well-defined role in the construction of individual biographies, both considering the positive aspects for self-determination and assertion of the existence of subjectivity then, on the other hand, considering the negative aspects on personality, such as corrosion of one’s temper.

The innovation of technologies and processes, the development of the Internet, the increasing access to education, reflected not only on products but on the ways in which they are produced. The gradual growth of used knowledge in work has opened up the possibilities for emancipation of individuals foreshadowing new paradigms in which knowledge is seen as essential, enhancing the creativity and skills of individuals.

Nevertheless, we are nowadays witnessing to the emergence of new modes of exploitation, due to the accentuation of specific forms of domination increasingly pervasive that, on one hand, refer to practices of domination and, on the other hand, go straight to the discipline resulted in the internalization of subordination.

These modes of exploitation are accompanied by a variation of the insecurity that goes beyond the single dimension of work, to be extended to the existential dimension.

In general terms, the logic of market and profit seems to impose itself on the chance to achieve individual and universal rights, leading to a crisis of democracy and representation that accompanies the economic one.

In opposition to these dynamics, different forms of reaction emerge. In some cases the individual isolation is transformed into an extreme individualism, aimed primarily at obtaining personal benefits. In other cases the need for protection involves the strengthening of professional corporatism, local and of other kinds.

Both instrumental individualism and communitarianism hinder the definition of a collective strategy for the affirmation of fundamental and universal rights, enabling the affirmation of each individual, through their work opportunities (careers).

On the other hand, forms of processing, strength and pursuit of alternatives to local and international emerge, aiming at affirming the dignity of labour and universal rights.

The third issue of New Cultural Frontiers aims at discuss these issues, accepting both theoretical or empirical, contributions encouraging a multidisciplinary approach to the debate.

Défis pour la Démocratie et les Droits Universels à l’Ère du Marché Global

Au cours des dernières décennies, des transformations économiques et sociales profondes ont eu un impact majeur sur le travail, en redéfinissant son du rôle au niveau individuel et collectif. Nos sociétés ont connues de majeurs transformations qui ont crées des possibilités pour les travailleurs, en même temps que des nouveaux défis pour l’affirmation de leur dignité et droits.

Le travail n’a plus la même dimension clé dans la société, telle qu’elle avait autrefois à l’ère industrielle – pas en raison de sa plus faible importance en ce qui concèrne la construction identitaire des individus – mais comme l’expression de la subjectivité, est désormais articulé par des individus dans toutes les dimensions de leur existence. Même si elle n’est plus le vecteur principal des identités collectives, le travail ne peut certainement pas être conçu comme secondaire pour la vie de l’individu. Le travail maintient un rôle bien défini dans la construction des biographies individuelles, en considérant à la fois les aspects positifs pour l’autodétermination et à l’affirmation de l’existence de la subjectivité puis, d’autre part, en considérant les aspects négatifs sur la personnalité, tels que la corrosion de son humeur.

L’innovation des technologies et des procédés, le développement de l’Internet, l’augmentation de l’accès à l’éducation, a un effet non seulement sur les produits mais sur les façons dont ils sont produits. La croissance progressive des connaissances utilisées au travail a ouvert des possibilités pour l’émancipation des individus préfigurant de nouveaux paradigmes dans lesquelles la connaissance est considérée comme essentielle, améliorant la créativité et les compétences des individus.

Néanmoins, nous témoignons aujourd’hui l’émergence de nouveaux modes d’exploitation, en raison de l’accentuation des formes spécifiques de domination de plus en plus omniprésente qui, d’une part, font allusion aux  pratiques de domination et, d’autre part, vont directement à la discipline entraîné dans l’internalisation de la subordination.

Ces modes d’exploitation sont accompagnés d’une variation de l’insécurité qui dépasse la dimension unique de travail, pour être étendue à la dimension existentielle.

De manière générale, la logique du marché et du profit semble s’imposer sur la chance de réaliser les droits individuels et universels, en conduisant à une crise de la démocratie et de la représentation qui accompagnent la crise l’économique.

En opposition à ces dynamiques, les différentes formes de réaction émergent. Dans certains cas, l’isolement individuel se transforme en un individualisme extrême, visant principalement à obtenir des avantages sociaux. Dans d’autres cas, le besoin de protection implique le renforcement du corporatisme professionnel, locale et d’autres sortes.

L’individualisme, aussi bien que le communautarisme entravent la définition d’une stratégie collective pour l’affirmation des droits fondamentaux et universels, permettant l’affirmation de chaque individu, à travers leurs possibilités d’emploi (carrières).

D’autre part, les formes de traitement, de la force et de la recherche d’alternatives au niveau local et international émergent, visant à affirmer la dignité du travail et les droits universels. Le troisième numéro de New Cultural Frontiers vise à discuter ces questions, acceptant à la fois les approches théoriques et empiriques et en encourageant les approches multidisciplinaires pour alimenter le débat.

Democracia y derechos universales en la era del mercado global

En las ultimas décadas las profundas transformaciones económicas y sociales han impactado fuertemente sobre el mundo laboral, redefiniendo el papel tanto de los individuos como de la colectividad. Han sido numerosos los cambios que han supuesto oportunidades para los trabajadores, pero al mismo tiempo éstos han comportado nuevos desafíos para la afirmación de la dignidad y de los derechos.

El trabajo ya no tiene la misma dimensión central en la sociedad como la que tenia en la época industrial, no tanto en virtud de su menor importancia en la construcción de la identidad individual, sino en cuanto expresión de la subjetividad de los individuos que se articula hoy en cada una de las dimensiones de su existencia. Aun sin ser el vector primario de las identidades colectivas, el trabajo no puede seguramente definirse un campo secundario para la vida de las personas.

El trabajo conserva un papel fundamental y bien definido en la construcción de las biografías individuales, sea considerando los aspectos positivos para la auto-determinación de la existencia y la afirmación de la propia subjetividad que considerando los aspectos negativos sobre la personalidad, como la corrosión del carácter.

La innovación de las tecnologías y de los procesos, el desarrollo de internet, el aumento de las oportunidades de acceso a la instrucción se reflejan, no solo en los bienes producidos, sino también en las modalidades con las cuales se producen. El crecimiento gradual de los conocimientos utilizados en el trabajo ha abierto posibilidades de emancipación de los individuos prefigurando nuevos paradigmas en los cuales el saber esta considerado un elemento fundamental, valorizando la creatividad y las habilidades de las personas.

Sin embargo, se asiste hoy al surgir de nuevas tipologías de explotación debidos al acentuarse de especificas formas de dominio cada vez mas generalizadas, que de una parte nos remiten a practicas de dominación directa y de otro lado van hasta el disciplinamiento provocado por la interiorización de la subordinación. Estas tipologías van asociadas a una declinación de la precariedad che va mas allá de la dimensión laboral y que termina por declinarse frecuentemente en términos existenciales.

En general, la lógica del mercado y de los beneficios parece imponerse sobre la realización individual y sobre los derechos universales, lo que conduce a formas de crisis de la democracia y de la representación que acompañan a la crisis económica.

En oposición a estas dinámicas emergen diversas formas de reacción. En algunos casos el aislamiento individual se transforma en un individualismo exasperado, finalizado principalmente a obtener beneficios personales. En otros casos la necesidad de protección conlleva el fortalecimiento de corporativismos profesionales, territoriales o de otro tipo.

Sea el individualismo instrumental que el comunitarismo obstaculizan la definición de una estrategia colectiva de afirmación de los derechos fundamentales y universales, capaces de consentir la afirmación de cada individuo a través de la propia experiencia laboral.

Por otro lado, surgen formas de elaboración, resistencia y búsqueda de alternativas a nivel local e internacional, dirigidas a la afirmación de la dignidad del trabajo y de los derechos universales.

El tercer numero de New Cultural Frontiers invita a discutir de estos temas, acogiendo contribuciones de tipo teórico o empírico y en un óptica de estimulo del debate en un enfoque multidisciplinar.